« Laisser moi chanter » Interview Palais de Tokyo

Vous pratiquez un art pluridisciplinaire incluant vidéo, photo, installation mais dont la performance reste le dénominateur commun de tous les projets. Est-ce dans votre travail la façon la plus « efficace » pour vous exprimer ?
-S’exprimer avec son propre coprs est la façon la plus simple et originale. C’est une manière que tout le monde sait faire et peut ressentir avant de « etudier » ou « cultiver » pour devenir « artise » ou « connaiseur de l’art ». Quand je fais une performance, ça touche certe tout le public, même si ils comprenne en differents degree, donc “efficase” est certe aussi, malgres ce n’est pas un but. Mais il reste autant interessant que mes autre matiers, et souvent la performance est un sort de croquis de l’autre projet dans la future.

Vous chantez pour la première fois en public le répertoire de Dalida, en karaoké, à la Biennale de Tirana. Pourquoi avoir choisi ce jour là d’orienter votre travail de performeuse vers la chanson ?
-Je suis toujours très amoureuse de chansons en générale, dans présque tout mes pièce vidéos ou installations il y a de la musique. Ce jour là je préparais au début une vidéo projection dont moi chanter sur la scène, mais le Biennal n’a pas de matériaux du tout, je me suis dit au lieux de montrer en vidéo je vais le faire en vrai, c’est pareil! L’idée d’avoir une cadre (écran), le decoration (installation), et une personage chanter au milieux (moi), je le repproduit cet image de video en vrai. Sauf le sention de public est different. Et du fait que s’exposer à Tirana, une ville que je connais personne m’encourage de faire cet performance de”la folie” que j’avais envie de faire même avant en France.

Depuis, vous vous produisez sur scène ou dans différents lieux d’art, seule ou avec des musiciens, en interprétant principalement des chansons populaires ou de variétés comme Dalida, Françoise Hardy, Brigitte Bardot mais aussi Guns and Roses. Pensez vous que de cette manière l’art devient accessible à un plus grand nombre ?
-Je ne cherche jamais à faire de l’art accessible à tout le monde. Mais je prends absolument les paroles du grand public. Et pour arriver à cet but, je m’oblige à cultiver les cultures populaire, notament les télévisions et les chansons variétés. La personne connaise la chanson il peut très bien comprens pas la sens de la pièce. Mon art est dans le limit « non art ». Je veux ressemble plus possible aux chose que j’ai vu, les sentiment que j’ai ressenti je veux les reproduit dans mes œuvres. Je suis un epu comme la machine de recyclage, mais je recrash parament la même chose que j’ai avalé au paravant! C’est vrai que avec tout ces éléments populaire dans mon travail, l’art a l’air un peu plus sympathique, ça fait moins peur aux gens c’est sûre.

Vous chantez en Playback ou karaoké sur scène sans chercher à le cacher à votre public. Est-ce pour vous le moyen de garder une certaine légèreté face aux attentes d’un public et d’affirmer le caractère amateur de votre pratique ?
-Excusez-moi, je chantait toujours par dessus d’une chanson, en fait c’est ni playback ni karaoké. Playback c’est on ouvre la bouche fait semblanc de chanter, et karaoké on chant que avec le mélodie sans la voix d’origine du chanteur. Et ce présentation est bien sûre voulu, de ma voix superposé sur la vrai voix de le chanteur/la chanteuse, je montre ici deux voix ensemble mais différents, et je créer une sort de ronconte suréaliste : le musique est une chose- une chanson qui existe pas sanssé être “ art”, et moi une autre chose. Quand moi, rencontre cet chanson, l’effet chimic est fait, l’œuvre est née. Donc il n’y a pas de « cacher » ou pas à mon public, car c’est comme ça qui se passe, il n’y a pas autre fome. Chanter faux, qu’on voit que j’ai pas même niveau que la voix derrière…. ici n’est pas un concour du chant, chanter bien ou pas bien ce n’st pas mon preoccupation. La foule regarde cette femme avec une envie (désire ?), distant, souvent cruelement même sans fait exprès. En contraste, cette femme devient une objet fragile, et le public le resent. L’effet chimic est là, non mon chant, ni mon cohéraphie, c’est le public a révèle leur conscient inconsienment de leur place sociale, qui est en face le non force féminin, la voix pathique d’un derunis, l’étrangère déracinée…..

Dans votre reprise de « Laissez moi chanter » de Dalida, véritable cri du cœur, vous mettez toute votre âme, tout votre être, on sent un véritable engagement. La scène est-elle pour vous le lieu de tous les possibles ?
-Oui, une fois sur la scène ça tire le regard oblige sans forcer. Mais le difficulté est là aussi, on prend beaucoup de risque.

A d’autres moments vos interprétations sont soit plus décalées, plus tristes ou plus ironiques. Est-ce une manière de multiplier les identités ? les personnages ? Comme une sorte de jeu de rôles ?
-Comme vous avez compris que mon travail a une style amateur -je dit plus tôt style “étudiante”, j’aime bien amené l’apparence de mes performance à un légerté qu’on ignore que si c’est « juste ça ». Le seul façon de reusir de garder ce fraicheur, c’est de devenir un vrai amateur. Si je n’ai rien à foudre, je ferai comment ? L’idée est tout simple, du fait que chaque chanson est chantée par différent personnage, soit Dalida ou Silvie Vartan, sont que des gens culte, et tout le monde a des mémoire de leur images déjà. On me voit en fait toujours la même (asiatique) tête qui interprète different chanson en different tenu. Quand je change des tenus, c’est drôle, parce que changer de tenu pour changer en l’autre personnge c’est presque commique. Il n’y a pas des personnages, on voit que moi qui imagine……

Vous avez depuis le début une certaine prédilection pour les fleurs, pour le Palais de Tokyo vous réalisez une batterie d’orchestre entièrement recouverte de fleurs synthétiques (ordinairement utilisées dans votre pays (Taïwan) dans des conditions funèbres). Figée, inutilisable La batterie devient un objet de décoration pop. Comment reliez vous cette installation à votre performance ?
-Sur la scene je me présente comme souvent dans mes photographie : une beauté sans force et sans utilitaire, mais pourtant fait rever. Les groups font rever pendant nos jeuness, rever d’être un rebelle et rever être rock’n roll. Je les realise en polystyrene, qui est une matier cheap et fragile; et ils sont couvert de fleurs synthétique qui signifie la beauté et de la mort, tout comme notre jours.

Quelles sont vos références artistiques et musicales ?
-Hermann Nitch, Drahdiwaberl, Yasunari Kawabata, Arabal, Nico……

Jusqu’où pourrez vous poussez vos micro-performances qui jouent sur la dérision ?
-Je commence à travailler avec des musiciens, comme le groupe Mateo Swing Gong, une group de jazz manouche pour « Pinata Forever » à La Box à Bourges et « jours d’hipnose » à Rectangle à Lyon. Et pour Palais de Tokyo, je travail avec trois artistes swiss Lagardère And The Ultimate Crooner, et Johny Football. Je fais différent chose chaque l’occasion de performance/concert, sinon je m’ennuie. Je ne sais pas jusqu’où ça peut aller, ça dépent d’etait d’esprit du moment de création mais toujours en esperant de s’exprimer en plus en plus de liberté.

Interview par Claire Staebler, extrait du catalogue LIVE, palais de Tokyo.



© Chang Hsia-Fei